PEGGY Meunier Kinésiologue à Bordeaux
Formée en kinésiologie et techniques complémentaires sur Bordeaux et Bayonne, certifiée en Réflexologie Cranio-sacrée, Réflexes archaïques (EKTC) et Kinésiologie animale (KHEOPS).
Passionnée depuis toujours par la singularité et la formidable complexité des êtres, je les accompagne afin qu'ils aient accès à la meilleure version d'eux-mêmes et se révèlent tels qu'ils sont : extraordinaires, uniques et complémentaires.
Le cerveau est l’organe le plus important de l’être humain. Extrêmement complexe, il joue un rôle prépondérant dans toutes les fonctions du corps. La maturation du cerveau est considérable avant la naissance (avec une production de plus de 100 milliards de cellules nerveuses) et au cours des deux premières années de la vie (période de grande vulnérabilité). Le cerveau en cours de développement est particulièrement sensible aux influences de l’environnement, telles que le stress toxique précoce. Les expériences qui agissent sur le développement du cerveau par l’intermédiaire des voies sensorielles comprennent les perceptions auditives, tactiles, visuelles et olfactives, la nourriture, les pensées, les drogues, les blessures, les maladies et d’autres facteurs.
Toutes les parties du cerveau ne se développent pas en même temps, découvrons dans cet article les différentes fonctions cognitives et leur évolution chez les tout-petits.
LES TECHNIQUES D’IMAGERIE
Depuis l’avènement des techniques d’imagerie qui nous permettent d’obtenir des images structurelles du cerveau (imagerie par résonance magnétique), de mesurer l’activité cérébrale (IRM fonctionnelle sur des sujets vivants et plus récemment de détecter des modifications de la microstructure de la matière blanche (imagerie par tenseur de diffusion), de nombreuses études ont été menées pour explorer les changements anatomiques du cerveau et essayer de les relier aux changements du comportement. Comme ces techniques ne sont pas invasives, il est possible de les utiliser pour étudier le développement du cerveau ainsi que les effets de l’expérience sur cet organe.
LE DÉVELOPPEMENT du cerveau
Une étude récente menée sur de jeunes enfants a montré que le volume total du cerveau augmente de 101 % au cours de la première année, puis de 15 % pendant la deuxième année. La croissance importante observée au cours de la première année a été attribuée à la matière grise (149 %) et dans une moindre mesure, à la matière blanche (11 %). Le volume du cervelet augmente de 240 % pendant la première année, tandis que les hémisphères cérébraux augmentent de 90 %.
De l’âge de 3 ans à l’âge de 30 ans, le volume de la matière blanche augmente alors que celui de la matière grise augmente puis diminue, culminant à un moment caractéristique et particulier à chaque zone du cerveau au cours de l’enfance et de l’adolescence. Simultanément, les connexions des zones du cerveau entre elles augmentent à la fois structurellement et fonctionnellement et l’équilibre entre les fonctions limbiques/sous-corticales et celles du lobe frontal se modifie jusqu’à ce que l’enfant soit devenu un jeune adulte.
" Éduquer c'est entendre le besoin, la raison derrière le comportement inacceptable, c'est avoir de l'empathie pour la cause. "
Arnaud Deroo
LE STRESS TOXIQUE PRÉCOCE chez les jeunes enfants
Le stress toxique précoce peut également influer sur le volume du cerveau.
Les recherches effectuées sur des animaux révèlent que l’amygdale, le cortex préfrontal et l’hippocampe subissent une réorganisation structurelle causée par le stress, qui modifie les réponses comportementales et les réactions physiologiques telles que l’anxiété, l’agression, la flexibilité mentale, la mémoire et d’autres processus cognitifs.
Des recherches effectuées chez des sujets humains laissent de plus en plus à penser que le stress précoce excessif ou prolongé (traumatismes, mauvais traitements, négligence) peut altérer le volume du cerveau. Toutefois, d’après de nombreux travaux scientifiques, favoriser des relations empreintes de réconfort et d’attention dès le plus jeune âge peut prévenir ou annuler les effets dommageables du stress toxique.
Quelques exemples de développements cognitifs
LA VISION
Au cours des premiers mois de la vie, le système visuel se développe encore. La vision des nouveau-nés est principalement contrôlée au niveau sous-cortical, et le cortex commence sa maturation environ deux mois après la naissance. Comme les composantes de ses yeux sont immatures, le nourrisson est modérément hypermétrope. L’attention visuelle et la recherche visuelle commencent à l’âge de trois mois; le nourrisson commence à associer les stimuli visuels à un événement (p. ex., le biberon et l’alimentation). Des résultats obtenus en utilisant des variantes d’une tâche d’orientation visuelle simple connue sous l’appellation de « gap task » indiquent que l’opération de désengagement devient efficace entre les âges de trois et quatre mois. Avant l’âge de quatre mois, les nourrissons parviennent à focaliser leur attention de façon sélective, mais une fois que leur attention est engagée sur un stimulus particulier, ils ont de la difficulté à la désengager et à la déplacer ailleurs. Ils ont plutôt tendance à fixer longtemps le stimulus.
L'AUDITION
Le cortex auditif révèle une trajectoire développementale très longue, les réponses à de simples sons ne devenant complètement matures que vers l'âge de 18 ans. En même temps, il est possible de
mesurer chez les très jeunes nourrissons (2 mois) les réponses du cerveau à des changements occasionnels survenant dans la répétition d'un stimulus auditif.
LA MÉMOIRE
Des changements considérables dans les zones du cerveau impliquées dans la mémoire surviennent au cours des deux premières années de la vie. Pour évaluer la mémoire déclarative (« le fait de
se remémorer explicitement ») chez les enfants d’âge préverbal, les chercheurs ont utilisé l’imitation déclenchée (on montre aux nourrissons une action [p. ex., faire sonner une cloche] et
on leur donne l’occasion d’imiter l’action montrée). Les améliorations de la mémoire avec l’âge concordent avec le développement du cerveau.
Le cerveau des enfants est doté d’un potentiel quasiment infini et nous, adultes, sommes responsables de l’expression de ce potentiel.
Comment aider son enfant à se développer dans les meilleurs conditions ?
Une fois que le bébé est né sans avoir connu de problème pendant la grossesse ou à sa naissance, l’interaction entre l’influence des gènes et celle de l’expérience structure le développement du cerveau.
L’architecture du cerveau se formera convenablement si les parents et les autres personnes qui s’occupent du jeune enfant répondent attentivement aux interactions que recherche naturellement l’enfant.
Les soins prodigués dans les premières années du développement de l’enfant favorisent la santé physique et mentale ainsi que l’apprentissage tout au long de la vie. Non seulement des soins d’adultes réconfortants, attentifs et sensibles sont nécessaires au développement optimal du cerveau de l’enfant, ils protègent aussi le cerveau en cours de développement des effets potentiellement nuisibles des stresseurs. Par ailleurs, si le cerveau d’un nourrisson a déjà connu le stress toxique, des travaux scientifiques empiriques montrent que le fait de favoriser des relations empreintes de réconfort et d’attention dès le plus jeune âge peut prévenir ou annuler les effets dommageables du stress toxique.
la nécessité de L’attachement et de la sécurité affective
Le contact avec la personne qui s’occupe le plus de l’enfant dans ses premiers mois est primordial. Le regard a un rôle puissant dans le développement du cerveau des enfants. Plus un
enfant est en relation avec des personnes fiables, plus il est capable de faire preuve d’auto régulation.
Comme expliqué plus haut, le cerveau des bébés fait des statistiques en permanence : il estime les différences entre les récompenses attendues et la réponse obtenue et cherche à les
réduire. Si le feedback n’est pas régulier ni fiable, alors l’enfant devient insecure. Cette insécurité qui vient du lien social est presque mathématique.
La meilleure manière de favoriser le développement et le bien-être des enfants est que les adultes réfléchissent à ce qui a, chez eux-mêmes, le plus impacté leur enfance, l’objectif étant de
créer un lien positif et de reprendre le contrôle sur les réactions émotionnelles liées à l’histoire personnelle malmenée.
l'importance de l’empathie et des encouragements
L’empathie est absolument fondamentale pour le bon développement du cerveau des enfants.
L’attachement de l’enfant à son parent dépend de la capacité du dernier à répondre aux besoins du premier. On en revient à la notion clé d’empathie. Quand la figure d’attachement est fiable, le
cerveau pré frontal mature plus vite.
La construction de l’intelligence est une construction comme une cathédrale donc les fondations doivent être solides. Les premières années jouent un rôle primordial pour la construction
de la sécurité affective des enfants qui leur permettra de s’aventurer confiants dans le monde et d’expérimenter, de découvrir, d’apprendre.
La plasticité cérébrale, c’est avant tout être capable de prendre des risques, de prendre des chemins neuronaux différents. Cela nécessite de la confiance en soi qui vient des autres (parents,
frères et sœurs, enseignants…).
Le fait d’encourager et de soutenir l’enfant favorise le développement de l’hippocampe, la structure dans le cerveau responsable de la mémorisation. La peur et le stress liés à
l’humiliation et aux critiques font diminuer l’hippocampe.
Toute action qui encourage l’effort sans peur à travers le soutien, l’encouragement et le retour sur information sans jugement est importante.
L'impact de Nos croyances
Les croyances vont façonner l’architecture de notre cerveau.
Coire qu’un enfant va réussir a un effet de prophétie auto réalisatrice. Croire qu’un enfant va échouer, ne peut pas s’améliorer aura le même effet mais négatif.
Les enfants ressentent notre état d’être donc il faut prendre soin de nous et être nous-mêmes prêts à apprendre et capables de prendre soin de soi avant de vouloir éduquer les enfants au bonheur
et à l’état d’esprit de développement.
Sommes-nous prêts à apprendre nous-mêmes en tant qu’adultes ?
L’intérêt de développer Les liens sociaux
Un attachement sécurisé avec des personnes extérieurs à la famille (crèche, nounou, école...) a les mêmes effets sur les parties du cerveau qui gèrent la régulation émotionnelle et les capacités
de raisonnement.
Le cerveau est tout autant social que cognitif.
La joie est définitivement l’émotion de l’apprentissage !
Avoir un regard bienveillant sur les enfants en difficultés, sans jugement ni condamnation,
c'est leur permettre de retrouver confiance et sérénité.
La kinésiologie pour accompagner le développement de votre enfant
La kinésiologie peut aider votre jeune enfant à mieux exprimer et comprendre ses émotions, à extérioriser ses sentiments et ses besoins.
Elle favorise l’activité cérébrale et réduit la stimulation sensorielle afin qu’il devienne plus facile pour lui de réagir sans stress face à toutes les nouvelles données qu'il
doit emmagasiner chaque jour.
La kinésiologie apporte davantage de sérénité et de calme afin de permettre à votre enfant de se développer dans les meilleures conditions.
Donnez toutes les chances à votre enfant :
Sources :
www.cairn.info
www.enfant-encyclopedie.com/cerveau
www.apprendreaeduquer.fr/
Peggy Meunier, kinésiologue à Bordeaux, vous accueille tous les jours du lundi au vendredi sur rendez-vous, au sein du cabinet paramédical de Gravelotte, situé entre Bordeaux Nansouty et Barrière de Bègles.
Pour toute demande d'information, vous pouvez me contacter au 05 64 28 44 02