PEGGY Meunier Kinésiologue à Bordeaux
Formée en kinésiologie et techniques complémentaires sur Bordeaux et Bayonne, certifiée en Réflexologie Cranio-sacrée, Réflexes archaïques (EKTC) et Kinésiologie animale (KHEOPS).
Passionnée depuis toujours par la singularité et la formidable complexité des êtres, je les accompagne afin qu'ils aient accès à la meilleure version d'eux-mêmes et se révèlent tels qu'ils sont : extraordinaires, uniques et complémentaires.
Noël et les fêtes de fin d’année approchent, ainsi que les cadeaux et les réunions de famille qui vont avec. Même si cette période est souvent qualifiée de « magique » dans la
culture populaire, pour une partie de la population Noël est source de stress.
Angoisse, dépression, natalophobie ou encore capitallophobie, tout savoir sur les angoisses et la déprime de Noël, afin que cette année, vous viviez la période des fêtes, le plus sereinement
possible.
Quand la magie de Noël vire à l'angoisse
Vous êtes triste le jour de Noël ? Plus le 25 décembre approche et plus le niveau de stress augmente ? Plusieurs raisons expliquent ce phénomène.
1- Se sentir obligé d’être heureux
Tout d’abord, durant cette période, il existe une véritable injonction au bonheur. Les publicités, les décorations, les catalogues avec des enfants souriants en famille… Tout cela peut être
ressenti comme une obligation d’être heureux alors même que certaines personnes se sentent seules et vivent des évènements douloureux. Le sentiment de solitude ressenti est alors fort et peut se
transformer en tristesse.
2- Faire plaisir absolument
Un autre aspect stressant de Noël concerne la charge mentale liée aux préparatifs. Choisir des cadeaux pour tout le monde, préparer le repas, prévoir les activités, planifier les visites au sein
des familles : la volonté de contenter et de faire plaisir à tout le monde est très présente, et elle est souvent inscrite dans un contexte de schéma familial difficile à casser.
3- Les tensions au sein de la famille
Et pour cause, la première source d’angoisse à Noël, est celle des retrouvailles familiales et des tensions qui leurs sont liées.
Les images de familles parfaites et heureuses vivent dans les publicités, mais dans la réalité, se retrouver dans le « cocon » familial réveille souvent angoisses et appréhensions. Un
parent qui boit trop, une grand-mère qui demande quand on compte avoir des petits enfants, des tensions avec ses frères ou sœurs… Le moment de Noël, est aussi celui de la réouverture de veilles
blessures de famille.
Chacun·e se retrouve assigné·e au rôle qu’il avait étant enfant, et une certaine systémie se met en place. Or bien souvent, l’adulte d’aujourd’hui ne se reconnait plus dans le rôle qu’on lui a
attribué étant plus jeune, et tout cela est source d’anxiété.
4- Une période polarisante
Noël est une période polarisante, tant du point de vue des festivités que du point de vue des émotions. Quand tout va pour le mieux dans notre vie, les agents stressants prennent le bord sans
difficulté et on aborde la féérie des fêtes avec enthousiasme et joie. Or, quand nous vivons une période difficile pour quelques raisons que ce soit, cette période de l’année prend un autre
sens. Elle alourdit encore davantage notre vie parce qu’on ne peut s’y soustraire.
Peut-être vous rappelez-vous le premier Noël avec votre amoureux, avec votre premier enfant ou vos premiers petits enfants. Quelle joie c’était de partager ces merveilleux moments ! À
l’inverse, si vous songez au premier Noël faisant suite à la perte d’un être cher ou d’un divorce, fort probablement que ce souvenir vous sera douloureux.
« Depuis plusieurs années, nous observons une augmentation marquée des demandes de consultation avant les fêtes. »
Hugues Simard, psychologue et propriétaire des Cliniques de Psychologie Québec
Qui déteste Noël ?
Pour toutes ces raisons, n’importe qui peut détester Noël et les fêtes de fin d’année. Et d’ailleurs, 1 personne sur 3 déclare être stressée à l’approche de cette
période !
Dans certains cas, quand le stress devient trop fort, la peur de Noël se transforme en véritable phobie : on parle de natalophobie. L’angoisse ressentie est alors
irrationnelle, et elle concerne tous les aspects de cette période (les cadeaux, les décorations, les publicités pour les jouets…etc).
Les natalophobes à l’approche de Noël vont alors ressentir des symptômes physiques ou psychologiques tels que : des palpitations cardiaques, des douleurs au ventre, des migraines, de
la diarrhée ou encore des crises d’angoisse et de la déprime.
Une autre phobie moins commune liée à Noël, est la capitellophobie, autrement dit, l’angoisse ressentie au moment de l’ouverture des cadeaux. Si les petits
comme les grands apprécient en général ce moment, pour les capitellophobes la peur de recevoir des cadeaux est réelle. Bouffées de chaleur, démangeaisons, sensation
d’oppression au moment de l’ouverture, sont autant de symptômes de cette phobie de Noël.
Vous vous reconnaissez dans un de ces cas de figure ? Pas de panique, le stress que vous ressentez n’est pas une fatalité et vous pouvez dès aujourd’hui mettre des astuces en place pour vous
libérer de votre angoisse de Noël.
La douleur de l’enfant intérieur est une des raisons qui explique pourquoi on aborde Noël avec autant d’appréhension.
Profiter de Noël sans angoisser : les astuces
Les vacances de Noël sont sans conteste les moins reposantes de l’année. Si vous vous sentez particulièrement angoissé durant cette période, voici quelques conseils pour vivre Noël plus sereinement :
1- Vivre le moment présent : en pratiquant la pleine conscience pour oublier les conflits des années passées et les angoisses liées au fait de vouloir contenter tout le
monde.
Faire des exercices de respiration : comme la cohérence cardiaque, pour faire baisser le niveau de stress et prendre du recul.
2- S’écouter : la journée entière passée en famille semble trop lourde à gérer pour vous ? Prévoyez de ne passer que pour le dessert ou l’apéritif et faites de votre
bien-être une priorité.
Abaisser ses attentes : vous voulez un Noël « parfait », que tout le monde soit heureux et un repas délicieux ? Afin d’éviter une (très probable) déception, rappelez-vous que
quoi qu’il se passe, vous avez fait de votre mieux, et félicitez vous pour cela.
3- Exprimer ses sentiments : parler de sa peur est un bon moyen d’identifier ses émotions. Trouvez une personne de confiance au sein de votre famille, ou si besoin faites appel à
un intervenant extérieur.
En identifiant les causes de cette angoisse de Noël, la kinésiologie peut vous aider à apaiser le stress ressenti et vous permettre de traverser au mieux cette période.
Et si, cette année vous profitiez sereinement des fêtes de fin d'année ?
Sources :
https://psynergy.fr
https://cliniquepsychologiequebec.com
Peggy Meunier, kinésiologue à Bordeaux, vous accueille tous les jours du lundi au vendredi sur rendez-vous, au sein du cabinet paramédical de Gravelotte, situé entre Bordeaux Nansouty et Barrière de Bègles.
Pour toute demande d'information, vous pouvez me contacter au 05 64 28 44 02