Partiels, baccalauréat, permis ou encore entretiens d'embauche... La réussite à un examen ou un concours représente souvent un enjeu important pour le candidat et peut générer un stress aigu. A la peur de l'échec vient souvent s'ajouter la crainte de décevoir, la pression de l'entourage et la mauvaise image de soi peuvent en être la source.
Un adolescent sur cinq souffre de stress des examens
Ce stress est normal et même utile pour aider à donner le meilleur de soi. Mais un niveau de stress élevé peut générer trop de tensions corporelles, altérer les capacités cognitives et entraîner une perte de moyens pendant les épreuves pouvant aller jusqu'au black-out.
Souvent, plusieurs jours avant l'examen, une forte agitation et des troubles du sommeil s'installent. Juste avant le test, la peur se manifeste physiquement sous forme de transpiration, de tremblements, de nausées, d'envie d'uriner ou de diarrhée.
Quelles en sont les causes ?
En général, le stress des examens n'est pas une peur de l'examen à proprement parler. Souvent, il dissimule plutôt la peur des conséquences d'un échec. On ne veut pas exposer ses points faibles ni se couvrir de honte. On ne veut pas avoir l'air stupide devant ses camarades de classe, ses enseignants, ses parents, ses collègues ou amis.
Parfois, les enfants ou les parents concernés ont également peur d'être considérés avec mépris, ridiculisés ou rejetés si le test se passe mal.
Dans certains cas, ce stress dissimule des expériences traumatisantes liées à une situation d'examen. La personne concernée a peut-être été ridiculisée par un
enseignant à l'école pour avoir obtenu un mauvais résultat. Beaucoup de ces causes entraînent des pensées négatives. À la longue, des pensées comme «je ne vais pas réussir au test de toute
façon», «je suis si nul(le) et tous les autres sont tellement meilleurs», «je ne l'apprendrai jamais» ou «je suis tout simplement trop stupide» peuvent finir par devenir réalité.
Il est cependant possible de rompre ces schémas et fausses croyances et parvenir à lutter contre le stress des examens voire même à le surmonter totalement.
Comment réussir à dompter ce stress et en faire un allié ?
La réussite à un examen nécessite de travailler sur 3 champs :
- La libérations des pensées limitantes auto-destructrices : "Je ne suis pas capable de réussir, je suis moins bon que les autres, que vais-je devenir si j’échoue, je n’arrive pas à me concentrer suffisamment..."
- La gestion des émotions qui peut conduire l’élève à être totalement absent le jour J, perdu dans une confusion mentale…
- L’hygiène de vie déséquilibrée par des cycles de sommeil inadaptés ne permettant pas une récupération physique complète, des carences nutritionnelles…
La kinésiologie, méthode psychocorporelle, favorise les apprentissages, aide à relancer et à améliorer les connexions neuronales entre les deux hémisphères cérébraux et renforce la confiance en soi.
Ainsi, parfois en une seule séance, le candidat réussira à faire de son stress un allié, aura de nouveaux accès à ses pleines ressources et parviendra à installer une dynamique positive de réussite !