PEGGY Meunier Kinésiologue à Bordeaux
Formée en kinésiologie et techniques complémentaires sur Bordeaux et Bayonne, certifiée en Réflexologie Cranio-sacrée, Réflexes archaïques (EKTC) et Kinésiologie animale (KHEOPS).
Passionnée depuis toujours par la singularité et la formidable complexité des êtres, je les accompagne afin qu'ils aient accès à la meilleure version d'eux-mêmes et se révèlent tels qu'ils sont : extraordinaires, uniques et complémentaires.
La séparation dans le couple est parfois inévitable. Mais lorsqu'elle a lieu, elle peut être difficile à surmonter.
Décryptage des mécanismes émotionnels, focus sur les divers ressentis de chacun, et exploration des différentes possibilités d'appréhender au mieux ce bouleversement.
Séparation : un séisme émotionnel
Que vous ayez tout essayé ou non, fait des efforts ou pas, arrive parfois un moment où la séparation a été prononcée, décidée, subie, choisie, souhaitée... S’ouvre alors un nouvel espace de vie, différent, souvent angoissant, parfois exaltant, qu’il faut cependant gérer et traverser pour pouvoir ensuite se reconstruire.
Ne nous mentons pas, ce sera très certainement long et douloureux.
Rien ne vaut une séparation sereine, pour soi et pour les enfants, si vous en avez. Continuer à se battre contre l’autre, pour des raisons de principe voire d’argent, est souvent une question
d’égo dont vous sortirez tous les deux perdants.
Alors, laissez votre amertume et le sentiment de vengeance de côté, celui de vous comparer et de vous sentir mieux ou au contraire de vous positionner comme celui qui souffre le plus.
Seul compte ce que vous êtes désormais et la vie que vous souhaitez écrire. Pour vous.
« Toutes les fins sont aussi des commencements, mais nous ne le savons pas à ce moment. » Mitch
Albom.
Accepter le deuil de la relation
La séparation est un deuil et il existe un parcours commun à tous les deuils, un enchaînement que nous suivons tous, naturel, sain et dont il est essentiel d’accepter les
étapes.
Le choc tout d’abord, suivi généralement du déni. Il n’est pas rare qu’une période de colère prenne alors le dessus, suivie de la peur, puis de la tristesse. C’est seulement à ce
moment que peuvent s’annoncer lentement l’acceptation, puis le pardon pour laisser grandir la quête de renouveau et enfin la sérénité.
Les phases inévitables de la séparation
1- La perte : perte des attentes, des idéaux sur la vie amoureuse, sur le modèle familiale, perte de lien, perte de temps avec les enfants, etc...
2- La peur : la vie en solo suractive une inquiétude quand à la sécurité matérielle, physique, organisationnelle, les regards ou discours jugeant de la société sur ces nouveaux
parents, la responsabilité de l'éducation des enfants et de leurs questionnements, la réorganisation de l'équilibre entre la vie personnelle et professionnelle, la peur de ne jamais pouvoir
revivre une relation équilibrée.
3- La colère : l'impression d'échec dans le ménage, la bataille des responsabilités, le ressentiment, les accusations de l'ancien conjoint, ...
4- L'épuisement psychologique : les insomnies peuvent être fréquentes, dues aux préoccupations vis à vis du futur, les remises en question, les retours sur le passé, l'impression d'inadaptation, etc.
Dans une séparation, il convient de vivre et de se confronter aux différents deuils, celui de la relation et de la suite qu’on lui avait imaginée à un moment. Mais aussi
le deuil de ce qui ne sera plus, le deuil de ce qu’on a été, le deuil d’une vie rêvée, idéalisée. Une vie sociale qui est déstabilisée, une image familiale, des vacances qu’on
aimait tant, une stabilité financière parfois et un rythme propre à notre couple. Des endroits qu’on ne verra plus, des amis parfois, une partie de l’ex belle famille, des situations, des moments
vécus, rêvés, prévus, imaginés… Il y aura plusieurs deuils, acceptez les tous et vivez les.
J’entends souvent dans mon cabinet : « Et dire que j’ai perdu 10, 15, 20 ans avec ce %$&@YN !! »...
Il faut impérativement essayer de vous détacher de ce qu’a été la relation à un moment et ce qu’est la personne maintenant, comment elle gère la séparation, les derniers instants
vécus. Acceptez les années où pour une raison ou une autre cette personne a été la bonne pour vous, celle avec laquelle vous avez décidé de vivre, rester, partager et construire.
Faire le deuil c’est accepter ce qui est et ce qui n’est plus. Ce n’est pas renier le passé. Il est important de ne pas considérer uniquement les derniers moments, ce qu’est
l’autre aujourd’hui à vos yeux et ainsi remettre en cause tous les moments de bonheur partagés, ce qui a été vécu, l’amour. Quelles que soient les raisons de cette séparation, votre
relation passée est une partie de la richesse de votre vie.
Une séparation, comme tout deuil, nécessite d’être actée de manière effective, comme l’enterrement acte la mort.
La réalisation d'un procédé symbolique (à faire seul ou accompagné si besoin) peut vous aider à acter votre séparation. Ceci peut être la rédaction d'un texte que vous brulerez, le lancé d'un objet emblématique du haut d’une falaise, le fait d'hurler lors d’un bain nocturne en mer… Autant de possibilité que d'individus ! L'important étant de réaliser un acte positif dirigé vers vous, sans violence, qui signe la fin concrète et définitive de la relation.
Séparation : Quand la communication est rompue...
A chaque question, chaque conjoint dispose d'une réponse différente.
La séparation engendre des conflits qui réactivent nos valeurs profondes, notre histoire personnelle, voire parfois celles de nos lignées…
Difficile alors d'y être raisonnablement compréhensible.
La bonne communication n'est pas une question d'intelligence mais de sécurité affective. Toutes les émotions et peurs réveillées par la séparation sont rarement
entendues/comprises/accompagnées car elles correspondant à des blessures plus anciennes, transférées sur le conjoint.
L'entente commune devient alors difficile, voire impossible, et l'intervention d'un professionnel aide à analyser ses ressentis pour ne pas les reproduire dans une future relation et mieux comprendre les enjeux de la rupture.
Prenons par exemple le cas de personnes qui s'autocensurent et mettent de côté la haine et le ressentiment, celles qui effacent les bons moments, celles qui ne font pas face à la réalité et qui restent dans l'attente d'une réconciliation qui ne vient jamais, ou celles qui oublient en trouvant un autre conjoint/partenaires successifs...
Il faut impérativement essayer de vous détacher de ce qu’a été la relation à un moment et ce qu’est la personne maintenant.
La séparation pour l'homme et la femme : c'est pareil ?
La séparation d'un couple n'active pas les mêmes ressentis chez l'homme et la femme.
Chez la femme, sa nouvelle solitude peut générer une l'inquiétude source de grande fatigue, pour assumer quotidien, car elles ont souvent la garde majoritaire des enfants. La
peur du jugement culturel extérieur engendre lui aussi une tension psychique forte, même si elle n'est pas consciente (« Comment va-t-elle assumer ? », « Que va-t-elle devenir ? », « Avec ses
enfants, ça va être compliqué de retrouver un compagnon »,….). Elles peuvent en outre craindre pour l'acceptation des enfants par leur futur partenaire.
Pour les hommes : la solitude peut créer un grand vide, suite à la perte des enfants le cas échéant, ainsi que des habitudes organisées du foyer et de l'écoute. Le questionnement
sur ses compétences de « chef du foyer » peut entraver sa confiance et ses projets. Il peut ressentir des regrets sur ces années de vie « perdues » , et s'endurcir. Les attentes sociétales non
dites sur l'homme sont une remise rapide en couple et cette pression inconsciente peut l'amener, soit à multiplier les conquêtes, soit à se remettre hâtivement en couple, sans avoir vécu le temps
de recul nécessaire à expliciter cette crise. Cette crise leur procure fréquemment un inconfort, par manque de compréhension et de rationalité : ils ont besoin de distinction et de clarté sur
l'évolution de leur ancienne vie de couple.
Séparation : les effets sur les enfants
Le développement sain des enfants nécessite la cohérence et la sécurité affective.
Une séparation ne signifie pas ignorer ses responsabilités en tant que parents. Il s'agit de la séparation des parents, pas de l'enfant. Cependant, la prise en charge des séparations se limite
généralement à la dissolution du couple, le partage de l'autorité parentale, sur les plans économiques et des temps d'accueil respectifs. Les nouveaux rôles parentaux sont rarement soutenus. Par
ailleurs, les enfants peuvent être impliqués, voire au centre du conflit parental, dans un climat de ressentiments, de culpabilisation, ou de violence : instrument de chantage, vengeance, de
messager vulnérable, objet d'espoir de réconciliation...
Les enfants devraient toujours être préservés du désaccord du couple. Ils ne sont pas des membres du couple et ont besoin de se construire dans un climat de sécurité affective et
émotionnelle. Lorsqu'il est possible, le lien avec les deux parents est nécessaire pour grandir sereinement, se développer de façon équilibrer. Il est fréquent de voir comment l'une des
parties prétend avoir un amour plus important et offrir davantage de soin, suggérant que l'affection de l'autre n'est pas nécessaire ou de volonté insuffisante. Les enfants ont besoin que
les adultes soient capables de trouver entre eux les solutions adaptées, pour être rassuré dans leur épanouissement affectif et leur maturation, sans prendre en charge, consciemment ou non, une
partie du malaise de ses parents.
Lorsque l'enfant « perd » l'un des parents
Lorsque les enfants font l'objet de pressions, généralement dissimulées, pour se rapprocher de l'un ou de l'autre et, n'en prennent pas parti, ils se sentent isolés et déloyaux envers le parent.
En revanche, s'ils décident de s'impliquer, pour garantir leur protection, ils auront également l'impression de trahir l'un des deux. Cette dynamique familiale, dans laquelle la loyauté à
l'un des parents implique la déloyauté envers l'autre, place l'enfant dans une tension psychique dissonante intense et déséquilibre sa relation à chacun d'eux.
Il arrive que l'un des parents se désengage de son rôle (moins présent, délaissement de son droit de visite, éloignement géographique). L'enfant vit une absence déstabilisante, dont il se croit
en partie responsable. Il peut développer une diminution de son estime en imaginant ne pas être suffisant, ainsi qu'un rapprochement surinvesti du parent qui en a la charge, pour contrebalancer
cette perte de stabilité. L'enfant pourra ainsi nier une partie de sa personnalité, de ses ressentis, de son monde, de ses envies, pour ne pas « rajouter » aux difficultés du
parent.
La kinésiologie pour vous aider à surmonter l'épreuve de la séparation
L'accompagnement juridique et social des couples est globalement bien connu et ces derniers en bénéficient presque dans tous les cas de séparation et de divorce. L'aide psychologique est moins
usuelle en France, lorsque les conflits sont gérés de manière inadéquate, avec de l'insatisfaction, de l'agressivité et de la tension pour les parties.
Cela produit généralement une plus grande détresse émotionnelle et une distanciation chez les membres de la famille.
Pour les adultes : le soutien d'un kinésiologue leurs permettent de se libérer des enjeux, de faire le point sur les fantômes du passé, d'éviter de mettre les enfants en porte à
faux ou en insécurité. Cette aide peut être un appui pour réguler les émotions, gérer les conflits, prendre des décisions, gérer les responsabilités, rechercher du soutien, etc. En définitive,
être capable de faire face à une nouvelle étape en surmontant et en fermant la précédente. C'est la façon dont les adultes gérerons le conflits qui le rendra constructifs ou destructeurs.
Pour les enfants : leur proposer un espace bienveillant va leur offrir l'occasion d'accepter la séparation tout en les rassurant dans leur insécurité profonde, de rééquilibrer une posture agressive, impulsive, réactive ou au contraire totalement intériorisée et soumise en l'autorisant à manifester l'hostilité et la colère réprimées. Le travail sur la déculpabilisation de l'enfant sera fondamentale dans sa traversée de la séparation, en l'aidant à distinguer ce qui se passe pour ses parents et sa synergie à eux. Le rééquilibrage de la fonctions maternelles et paternelles permettra de libérer l'enfant des jugement de valeurs de ses parents, et de leur conflit d'adulte.
La reconstruction après la séparation
Et après...
La seule manière de vous retrouver et avancer vers vous-même se trouve dans la reconstruction, pas dans l’amertume ou la vengeance. C’est d’ailleurs le plus beau cadeau que vous puissiez vous
faire.
Vous traverserez colère, peur et tristesse. Certains vont se flageller et se culpabiliser de la situation, d’autres vont s’en prendre violemment à l’autre, comme une vengeance. La clé est
dans l’acceptation de notre propre responsabilité. De ce qu’on a été et de ce qu’on a oublié d’être, ou pas su être. De ce que l’on n’a pas dit, mal interprété, trop dit, mal dit.
Une séparation, comme un conflit est toujours l’affaire de deux personnes. Alors, quand on a accepté notre part de responsabilité, nous pouvons tourner notre colère vers la situation,
vers ce qui n’est plus et ce qui est advenu, l’accepter.
Cette nouvelle vie doit se construire avec ce que vous êtes et ce qui fait partie de votre histoire désormais. C’est à bâtir pour vous, pas en réaction ou en opposition, mais en accueil
de vos envies et besoins nouveaux, à votre rythme, en respectant ce que vous êtes et en acceptant de découvrir une partie de vous qui ne s’est jamais exprimée.
S’ouvre alors un chapitre magnifique de votre vie, la suite, le renouveau. Comme tout changement, cela peut être angoissant. La meilleure manière de dépasser la peur et l’appréhension est de
construire sa nouvelle vie, d’accepter de changer ses habitudes, ses références, de se mettre en mouvement, de rencontrer, de se découvrir à nouveau.
Définissez ce qui est important pour vous, ce que vous voulez pour votre vie, comment vous vous projetez dans quelques années. Seul(e) ou à l’aide d’un professionnel, d’amis éventuellement…
Partez à la découverte de vos envies, apprenez, découvrez, rencontrez, passez à l’action et soyez vous-même, dans l’instant… Tout en vous fixant une ligne directrice pour le futur. Acceptez aussi
de la faire évoluer quand nécessaire.
Cela demandera de la patience, d’accepter de se confronter à l’échec, de se relever et de sortir de sa zone de confort régulièrement. C’est parfois un long chemin qui nécessite avant tout
d’apprendre à s’aimer, de se pardonner et de faire preuve de compassion envers soi-même... N'hésitez pas à faire appel à une aide extérieure pour y parvenir au plus vite.
Aidez-vous à traverser ce tsunami émotionnel :
Sources :
www.psychologue.net
www.conseilconjugal.com
Peggy Meunier, kinésiologue à Bordeaux, vous accueille tous les jours du lundi au vendredi sur rendez-vous, au sein du cabinet paramédical de Gravelotte, situé entre Bordeaux Nansouty et Barrière de Bègles.
Pour toute demande d'information, vous pouvez me contacter au 05 64 28 44 02