PEGGY Meunier Kinésiologue à Bordeaux
Formée en kinésiologie et techniques complémentaires sur Bordeaux et Bayonne, certifiée en Réflexologie Cranio-sacrée, Réflexes archaïques (EKTC) et Kinésiologie animale (KHEOPS).
Passionnée depuis toujours par la singularité et la formidable complexité des êtres, je les accompagne afin qu'ils aient accès à la meilleure version d'eux-mêmes et se révèlent tels qu'ils sont : extraordinaires, uniques et complémentaires.
Le corps et l’esprit interagissent en permanence et peuvent affecter la santé d’une personne. Cette expression d’une souffrance intra-psychique ou psycho-sociale est nommé somatisation. Ce processus constitue un moyen pour l’organisme de se protéger d’une souffrance psychologique. C'est un trouble fréquent et largement encore sous évalué.
La somatisation
La somatisation est un processus par lequel les états émotionnels s’expriment à travers le corps. C’est une réaction naturelle de l’être humain face à l’angoisse ou au stress.
Le nourrisson angoissé réagit en faisant des coliques ou des exémas ou encore en vomissant.
Nos premières réactions au stress de la vie sont en effet somatiques, et bon nombre d’entre elles perdurent tout au long de la vie.
Lorsque les jeunes enfants sont aidés par leur entourage à exprimer leurs émotions avec des mots, ils présentent de moins en moins de somatisations. Mais si l’entourage ne les encourage pas à exprimer les émotions et les sentiments, ils garderont cette tendance à les exprimer à travers le corps. Ils le font soit par les maladies soit à travers les comportements.
Tout est dans ta tête ?
La somatisation n’est nullement la simulation, c’est une manière inverbale d’exprimer la souffrance émotionnelle.
L’enfant ne fait pas semblant d’être malade afin d’éviter une responsabilité ou d’obtenir de la sympathie.
Cela ne signifie pas non plus que le problème se trouve « dans votre tête ». En effet, lors d’un événement stressant ou traumatique, le cerveau est inondé de glucocorticoïdes. Ceci a de multiples conséquences sur différents systèmes. Par exemple, le système gastro-intestinal, le système circulatoire, le système immunitaire, le système endocrinien, la peau, la respiration, le cœur sont tous activés de différentes manières sous des pressions émotionnelles. C’est pourquoi le fait de rougir par exemple, est tout simplement une réponse automatique au sentiment de honte qui provoque une excitation corporelle.
La maladie somatique (du grec ancien sômatikós = corporel) peut-elle résulter d’un état d’angoisse ou de la dépression? Un choc psychologique peut-il effondrer nos défenses naturelles et déclencher une affection organique ?
Le silence des émotions
La lente maturation du langage permet, petit à petit, à l’enfant de décrire ses expériences émotionnelles qui sont à l’origine ressenties comme une excitation corporelle.
Si l’enfant reçoit peu d’aide pour apprendre à reconnaitre et exprimer ses émotions, les réponses physiques automatiques resteront le seul langage pour transcrire les
états d’activation émotionnelle. (Cette absence de mots pour exprimer l’affect est appelée l’alexithymie.)
Le style d’attachement insécure, un sentiment de soi fragile ou encore des antécédents de traumatisme dans l’enfance sont souvent associés à la somatisation.
Par exemple, d’importantes affections psychosomatiques sont déclenchées par des expériences d’abus sexuels, ou de maltraitances qu’elles soient physiques ou émotionnelles.
De plus, lorsque la vie est dure à supporter, le système immunitaire peut s’effondrer. C’est pourquoi nous tombons malade pendant ou après une période du stress intense ou de surcharge émotionnelle.
Comprendre les symptômes psychosomatiques
Les somatisations se produisent selon différentes modalités.
Nous avons tous connu des états de somatisations éventuellement banales et transitoires à l’occasion d’un surmenage, d’un trop plein ou d’une réaction dépressive à un deuil ou une perte d’objet
d’amour. Ces réactions au stress ou à la perte affectent notre psychisme. Nous ressentons alors la tristesse, la nostalgie, la déception ou encore la colère.
Mais il arrive qu’elles engagent également le corps. Les troubles du sommeil ou de l’alimentation, les malaises, les douleurs se manifestent parallèlement aux sentiments voire séparément.
Ces manifestations corporelles apparaissent avant qu’un travail d’élaboration psychique puisse être accompli. Si ce travail psychique n’a pas lieu, les troubles somatiques persistent. Ils sont
alors équivalent à une dépression masquée. Une dépression qui ne peut se dire.
Certaines somatisations peuvent être comprises comme l’expression d’une émotion interdite. Très souvent, les sentiments et les émotions réprimés viennent s’exprimer par des décharges
«directes» dans le corps provoquant des symptômes physiques.
Les enfants chez qui les sentiments sont inhibés, peuvent apprendre à les dissimuler. Ce fonctionnement continue dans la vie adulte. Dans les situations de difficultés personnelles ou
professionnelles, divorce, déménagement, deuil, il peut conduire à des malaises physiques ou aggraver une maladie déjà existante.
L’homme est un être psychosomatique : tout au long de sa vie, son corps n’existe pas sans psyché et la psyché n’existe pas sans corps. Ils sont intimement liés et chacun affecte l’autre.
Somatisation : Souffrances imaginaires ou vraies maladies ?
Lorsque les tensions extérieures ou l’angoisse durent longtemps ou sont très violentes ou très envahissantes, l’appareil psychique n’est plus en mesure de rétablir l’équilibre. Il arrive que les ressources internes pour effectuer le travail de deuil nécessaire ne sont pas suffisantes. On arrive alors à la désorganisation profonde et parfois durable qui peut s’exprimer sur le mode psychique (épisode dépressif, apparition des phobies, crise de panique, épisode délirant, décompensation psychotique…) ou sur le mode somatique (troubles fonctionnels ou maladies organiques). Dans les situations de stress ou de détresse on observe l’aggravation de la maladie, par exemple, une crise d’asthme ou une poussée du psoriasis. Mais ces maladies psychosomatiques parmi les plus fréquentes ont des causes multiples et le traitement nécessite une fine connaissance de ces processus complexes.
La kinésiologie dans le cas de la somatisation
La fragilité physique chronique peut trouver une grande aide dans la kinésiologie.
Certaines personnes viennent dans mon cabinet en dernier recours seulement parce que rien d’autre n’a réussi à soigner leur migraines insupportables ou des douleurs chroniques. Cela arrive après avoir tenté, sans succès aucun, moult traitements symptomatiques. Traiter chimiquement des céphalées ou des éruptions cutanées qui sont liés à des tensions émotionnelles ne peut les soigner efficacement. Ces traitement aident seulement à soulager les symptômes temporairement. En revanche, la kinésiologie offre au corps et à l'inconscient un espace pour l’expression des sentiments et des émotions qui encombrent ou bloquent la dynamique psychosomatique.
Provoquée par un traumatisme, une émotion ensevelie et ne trouvant pas à se libérer vient s’exprimer à travers le corps. En conséquence, les organes se trouvent sous tension et subissent les décharges du trop-plein émotionnel.
Avec la kinésiologie, il s’agit de libérer le corps de l’emprise des émotions enfouies en libérant des ressources du psychisme.
La kinésiologie redonne les capacités de réguler les tensions pour éviter des nouvelles crises et des poussées de maladie.
Elle permet de maîtriser les excitations et les affects ce qui mène à une réorganisation du fonctionnement somato-psychique et entraîne une atténuation des symptômes physiques.
retrouvez vos pleines capacités physiques !
Sources :
www.cairn.info
www.passeportsante.net/
www.psychologue.net
Peggy Meunier, kinésiologue à Bordeaux, vous accueille tous les jours du lundi au vendredi sur rendez-vous, au sein du cabinet paramédical de Gravelotte, situé entre Bordeaux Nansouty et Barrière de Bègles.
Pour toute demande d'information, vous pouvez me contacter au 05 64 28 44 02